Il faut tout de même que je vous raconte ce premier jour, même si le premier jour est le plus souvent consacré au vol et ne présente peu d’intérêt.
Le vol depuis Marseille pour Montreal s’est bien passé , rien à signaler , le pilote nous a gratifié d’un atterissage tout en douceur, pas de grosses perturbations en vol, juste les désagréments de ces vols commerciaux low-cost , serrés comme des sardines , service minium sinon payant. Toutefois, je dois dire que c’est un des meilleurs repas que j’ai pu faire lors d’un vol, vous connaissez le niveau de la nourriture à bord d’un avion. Bref, le service d’Air Transat était d’un très bon niveau.
Arrivé à Montreal, temps couvert mais 25 degrés.
Avant de voir la lumière du jour, il faut encore pouvoir quitter l’aéroport. Et là c’est une autre histoire. Toutes les avions crachent leurs passagers dans un même hall d’arrivée ce qui fait que vous êtes au début le dernier d’un longue file d’attente pour atteindre la douane , on se sent un peu comme à l’abattoir. Pour un peu, on nous entendrait beugler comme le troupeau qui sait qu’il va à une mort certaine. Tout ça. Pour un coup de tampon, ouf,, on ne sera pas marqué au fer rouge.
On prend son mal en patiente et on n’avance au petit trot. On plaisante pour garder le moral, et on s’imagine quitter un jour cet aéroport. Un bébé pleure, pas la peine de l’inscrire à la crèche, d’ici sa sortie du hall il aura fini ses études supérieures.
Voilà, le plus dur est fait. Les loueurs de voitures sont juste en face de la sortie du terminal, tant mieux, le voyage nous a soulé rien qu’avec l’épisode du hall d’arrivée.
La rue de l’hôtel est assez proche de l’aéroport, nous y sommes vite. C’est un quartier particulier car c’est le quartier Gay de Montreal. La rue Sainte Catherine est très animée, nous décidons de l’arpenter histoire de se dégourdir les jambes et de ne pas sombrer dans un sommeil réparateur certes mais de profiter encore de ce premier jour.
Bars, restaurants, endroits interlopes, se bousculent au milieu de petit magasin de dépannage pour boissons, bouffes et produits courants, ici on appelle ça des dépanneurs. Au Quebec, commence notre voyage dans un pays qui parle un français encore plus juste que le notre finalement.
Aujourd’hui visite de la ville de Montreal , mais je vous raconte tout ça ce soir.